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Histoire de la plaque d’immatriculation : une invention lyonnaise

Publié le : 01/12/2020 14:08:55
Catégories : Infos sur les plaques

Histoire de la plaque d’immatriculation : une invention lyonnaise

Aujourd’hui, il est absolument obligatoire pour un véhicule d’arborer deux plaques d’immatriculation : une à l’avant et une à l’arrière. Il est également obligatoire de posséder une carte grise. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. L’apparition de la plaque d’immatriculation est intimement liée au succès naissant de l’automobile comme moyen de transport.

 

La plaque d’immatriculation avant l’invention de la voiture

La plaque d’immatriculation est une invention française, mais la date de cette invention est disputée. Certains la font remonter à 1783 : Louis XVI rend alors obligatoire la pose d’une plaque d’immatriculation sur tout véhicule hippomobile (traction à chevaux, mais des vrais ceux-là !). L’objectif consiste alors à identifier le propriétaire du carrosse en question, et non le véhicule lui-même.

 

La plaque d’immatriculation automobile, invention lyonnaise

La Préfecture de Paris rend obligatoire la plaque d’immatriculation pour les véhicules à moteur en 1893, mais ce n’est pas un franc succès… Il faut attendre l’année 1900, pour qu’un véritable boum de la plaque minéralogique se produise à Lyon. En effet, à cette époque, les voitures commencent à se multiplier dans la ville, et à traverser notamment le grand parc de la Tête d’Or.

En ce temps-là, pas de permis de conduire, mais un simple “certificat de capacité” qui est loin d’être aussi exigeant qu’aujourd’hui. De plus, le code de la route est alors beaucoup plus rudimentaire. Ainsi, les accidents commencent à se multiplier à cause des automobilistes, lesquels foncent à toute allure en traversant le parc. On assiste à l’apparition des premiers délits de fuite ou d’une véritable anarchie sur la route. 

Pour remédier aux accidents et aux plaintes, le parc rend obligatoire le port d’une plaque minéralogique à son entrée - on la retire alors à la sortie. Ce, afin d’identifier les voitures des automobilistes peu scrupuleux. C’est un tel succès que le procédé est généralisé à la France entière un an plus tard (1901).

 

Origine du terme “plaque minéralogique”

La plaque d’immatriculation est parfois nommée “plaque minéralogique”, mais pourquoi ce surnom ? Lorsqu’on pense aux débuts de l’automobile, on pense surtout aux voitures particulières conduites par les riches bourgeois. Mais l’automobile a également opéré une révolution dans le domaine minier : notamment pour le transport de matériel et de charbon. 

Avec ce succès, est survenue une multiplication des accidents, qui ont rendu nécessaire l’identification de tous les véhicules miniers. Les “Mines” ont ainsi commencé à produire en masse des plaques “minéralogiques” au début du siècle. Ces plaques à numéros étaient tellement pratiques que le gouvernement français a ensuite demandé aux Mines de produire toutes les plaques nationales ; ce qu’elles ont fait jusqu’en 1983.

 

Les systèmes FNI et SIV

En 1928, le système départemental est adopté pour les plaques minéralogiques : 1 à 4 chiffres, complétés par un code géographique de deux lettres. Puis, en 1950, le système FNI (Fichier national des immatriculations) est mis en place.

En 2009, le système FNI est remplacé par le système SIV (Système d’immatriculation des véhicules). Son application oblige les conducteurs à changer de carte grise pour les 4 roues et les motos, ainsi qu’à changer de format de plaque d’immatriculation. Les plaques SIV ont ainsi un format : “AA - 000 - AA” (deux lettres, trois chiffres, deux lettres).

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